Test Beyond Blue: After the Storm sur Meta Quest : une plongée encore plus immersive 🌊

Test Beyond Blue: After the Storm sur Meta Quest : une plongée encore plus immersive 🌊

Beyond Blue: After the Storm vous plonge dans les profondeurs de l’océan pour analyser les dégâts causés par une tempête tropicale et enquêter sur le déclin de la faune et de la flore marine. Ce jeu narratif et éducatif, développé par E-Line Media et Chaos Theory Games, est disponible pour 13.99€ sur Meta Quest 2, Quest 3 et Quest Pro. Alors, cette expérience vaut-elle le détour sur Meta Quest ? Voici mon verdict dans ce test de Beyond Blue: After the Storm sur Meta Quest.


🌊 Contexte du jeu : exploration après la tempête

Vous incarnez Mirai, une biologiste marine chargée d’évaluer l’impact d’une tempête tropicale. La faune et la flore sous-marines montrent des signes inquiétants, et il vous revient d’identifier les causes du problème.

L’expérience repose sur une narration immersive et une approche pédagogique. Pour approfondir la sensibilisation aux enjeux environnementaux, le jeu inclut également des mini-documentaires qui expliquent les thématiques abordées.


🎮 Gameplay : une immersion contemplative avec quelques frustrations

L’exploration sous-marine constitue l’essence du gameplay. Mirai dispose de plusieurs outils pour analyser son environnement.

  • Un scanner permet d’examiner la faune et la flore et de collecter des données.
  • Un découpeur laser sert à éliminer des obstacles comme des poutres métalliques.
  • Un pistolet à mastic permet de réparer des fissures dans des structures sous-marines.
  • Un gel de soin aide les créatures blessées à se rétablir.

Le jeu propose aussi de changer de personnage. En plus de Mirai, vous contrôlez Kanaloa, un robot assistant spécialisé dans les tâches complexes. Son aide est précieuse pour déplacer des objets lourds ou maintenir des structures pendant les réparations. Alterner entre Mirai et Kanaloa apporte une légère diversité au gameplay, mais l’exploration reste dirigée.

Le déplacement sous-marin, lui, divise.

Un effet vignette imposé accompagne l’accélération, sans possibilité de le désactiver. Ce choix peut gêner les joueurs expérimentés en VR.

Aucun mouvement de nage n’est proposé, Mirai se déplace uniquement avec les joysticks, comme dans un jeu non-VR.

Même à pleine vitesse, la progression demeure lente, ce qui peut frustrer.


🎨 Graphismes : une belle direction artistique gâchée par des limites techniques

L’univers sous-marin est plaisant à contempler, avec des créatures bien modélisées et une gestion lumineuse soignée. Sur Meta Quest 3, certains panoramas sont superbes.

Toutefois, plusieurs défauts techniques ternissent l’expérience.

  • Le pop-in visuel est très marqué : les textures et les éléments du décor se chargent tardivement, surtout en mouvement.
  • Certains modèles et textures manquent de finesse, ce qui rappelle les limitations du hardware standalone.
  • Les outils de Mirai ne sont pas visibles quand ils sont rangés, ce qui nuit à l’immersion.

L’environnement reste plaisant à explorer, mais ces limitations techniques montrent qu’il s’agit avant tout d’un jeu conçu pour une expérience classique, dont l’adaptation en VR manque de finition.


🎧 Son : une ambiance réussie malgré quelques fausses notes

L’univers sonore est particulièrement soigné.

  • Les sons de la faune marine, comme les chants des baleines et les clics des dauphins, sont réalistes.
  • La musique douce accompagne bien l’exploration et renforce l’atmosphère apaisante du jeu.
  • Le doublage est globalement réussi, avec Erika Ishii dans le rôle de Mirai, ce qui apporte du relief aux dialogues.

Malheureusement, certaines répliques deviennent répétitives. Les échanges entre Mirai et son assistant manquent parfois de naturel, ce qui nuit légèrement à l’immersion.


Durée de vie : une aventure courte mais enrichissante

La campagne principale dure environ deux heures. Cela peut sembler court, mais cette durée correspond au format du jeu, qui privilégie une expérience éducative et immersive plutôt qu’une aventure longue.

Pour prolonger l’expérience, il est possible de :

  • Visionner les mini-documentaires inclus.
  • Explorer librement l’environnement.

🔎 Conclusion : une adaptation VR en demi-teinte

Beyond Blue: After the Storm tente d’adapter une belle expérience narrative en VR, mais le résultat est mitigé.

Si le jeu propose une direction artistique réussie et un message écologique important, son portage en réalité virtuelle laisse à désirer.

  • Le pop-in visuel trop présent brise l’immersion.
  • Le déplacement est lent et rigide, sans possibilité de vraiment nager.
  • Un effet vignette imposé réduit encore l’accessibilité et le confort.

L’expérience peut séduire ceux qui apprécient les jeux contemplatifs et éducatifs, mais difficile de ne pas voir cette version comme un simple portage avec un gameplay mal adapté à la VR.

Une aventure plaisante sur le papier, mais qui n’exploite pas pleinement le potentiel de la réalité virtuelle.

Note finale : ⭐ 5.5/10

🔗 Téléchargez Beyond Blue: After the Storm sur Meta Quest ici : [Lien officiel]

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